François RICHI, soldat originaire de la paroisse d’Ancemont au diocèse de Verdun, en Lorraine. Epouse à Châteauroux (Hautes-Alpes) le 8 janvier 1697, Marguerite MATHIEU, dudit Châteauroux, laquelle se remarie à Châteauroux le 3 février 1711, avec Antoine GAY, fils de feu Espérit GAY et de feue Claude EME.
D’où :
Mathieu RICHI (RUSSY/RUISSY), journalier, né vers 1700. Epouse à Châteauroux le 4 mars 1726, Anne ANTOINE, fille de Jean ANTOINE, dudit Châteauroux.
D’où :
François RUISSY, journalier, né vers 1728. Epouse à Châteauroux le 17 février 1749, Catherine AGNEL, fille d’André AGNEL et de Marie ROSAN, de la paroisse de Châteauroux. Epouse à Châteauroux le 8 janvier 1765, Jeanne RAPPIN, fille de feu Jean RAPPIN et de Marie MEYSSIREL, de la paroisse des Orres.
Epouse à Châteauroux le 7 janvier 1766, Marie JOUVENE, fille de feu Claude JOUVENE et de feue Marie BERARD, de la paroisse de Saint-André. Epouse à Châteauroux le 28 août 1771, Jeanne ALBRAND, fille de Claude ALBRAND et de Marie OLLIVIER, de la paroisse de Châteauroux.
D’où, en I :
1. François RUISSY, épouse à Puy Saint-Eusèbe le 8 juin 1778, Marguerite OLLIVIER, fille de feu Arnoux OLLIVIER et de Magdeleine PLAUCHU, veuve de Jean MEFFRE.
2. Antoine RUISSY, né à Châteauroux le 5 mai 1759, décédé à Marseille le 13 décembre 1819. Epouse à Marseille (Midi) le 18 vendémiaire an IX, Anne Catherine PONS, née à Saint-Pons (Basses-Alpes) le 15 mars 1776, résidant à Marseille, fille de feu Sébastien PONS, cultivateur et de feue Anne MERCEYER.
D’où :
Marie Anne BUISSY, née à Marseille le 19 octobre 1807. Epouse à Marseille le 14 mars 1829, Jean Baptiste Pierre BEDOUIN, forgeron, né à Marseille le 29 juin 1802, fils de Paul BEDOUIN, forgeron et de Claire Marie ROUGIER.
D’où :
Auguste BEDOUIN, forgeron, né à Marseille le 3 mars 1832. Epouse à Marseille le 7 février 1861, Elisabeth Joséphine CHANOT, cigarière, née à Marseille le 24 juin 1839, fille de feu Michel Toussaint CHANOT et de Marie Désirée OLIVIER.
D’où :
Désirée BEDOUIN, née à Marseille le 4 mars 1879, décédée le 27 février 1970. Epouse à Marseille le 24 avril 1897, Denis CONTANDIN, né à Marseille le 19 octobre 1871, décédé le 10 mars 1930, fils de feu Auguste CONTANDIN et de Blanche Marie Caroline Joséphine MAGLIONE.
D’où :
Fernand CONTANDIN, né à Marseille le 8 mai 1903, décédé à Paris le 26 février 1971. Né d'un père chanteur au café-concert et d'une mère comédienne amateur, Fernandel a deux frères et une sœur. C'est par une dizaine d'années de petits boulots alimentaires, de 1915 à 1925, que commence sa vie professionnelle (en 1915, il a douze ans !).
En parallèle, il monte sur scène comme chanteur, comique troupier dans les cafés-concerts où il surprend par son profil à tête de cheval. Le 4 avril 1925, il épouse Henriette Manse, la sœur d'un inséparable copain. Ils auront trois enfants, Josette en 1926, Janine en 1930 et Franck en 1935.
Ses débuts au cinéma datent de 1931, où il joue un rôle de groom dans le film Le Blanc et le noir, dont Raimu est la vedette principale. La même année, Jean Renoir lui confie un rôle plus important dans On purge bébé, d'après une pièce de Georges Feydeau. Toujours en 1931, il est la vedette du film de Bernard Deschamps Le Rosier de Madame Husson, où il interprète un rôle qu'on lui confiera souvent par la suite : celui d'un jeune homme niais, en l'occurrence ici un puceau qui perd sa virginité dans un lieu de plaisir.
Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque Un de la légion et François Ier (1936), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), la Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1950). Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en films par la suite. Certaines des chansons qui y sont interprétées deviennent des « tubes », comme Ignace ou Simplet, ou encore Félicie aussi. Dans l'ensemble, les films des années 1940 ne laisseront pas un souvenir inoubliable. Mais tout change dans les années 1950, grâce à Julien Duvivier et à la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovanni Guareschi, où un curé et un maire communiste se livrent une lutte d'influence dans un petit village en Italie : Le Petit monde de Don Camillo (1951), Le Retour de Don Camillo (1953). Puis, avec d'autres réalisateurs, la Grande bagarre de Don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les contestataires, film qu'il commence à tourner en 1970 mais qu'il ne pourra achever, victime de la maladie (kyste cancéreux) qui allait l'emporter. Parmi les autres grands succès cinématographiques de Fernandel, notons aussi Ali Baba et les quarante voleurs (1954), film de Jacques Becker et surtout La Vache et le prisonnier, film d'Henri Verneuil tourné en 1959. Il a fondé avec Jean Gabin la société de production Gafer en 1963. Fernandel a également remporté un grand succès avec les enregistrements des textes des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet comme La Chèvre de Monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de Maître Cornille ou Le sous-préfet aux champs. Fernandel a aussi été réalisateur de films : Simplet en 1942, Adrien (film) 1943 et Adhémar ou le jouet de la fatalité en 1951